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Université de Montréal

Groupe d’intérêt en santé autochtone

Des étudiants en médecine et d’autres programmes de santé mettent sur pied chaque année des ateliers de médecine traditionnelle ainsi que des colloques afin d’entrer en contact avec les Autochtones. Ils organisent en outre des miniécoles de santé dans les communautés autochtones. 

Origine

En 2010, des étudiants en médecine constatent qu’ils ont besoin d’approfondir leur connaissance des enjeux de santé des communautés autochtones. Ils auront à intervenir auprès de ces populations autant en ville qu’en région éloignée. Le Groupe d’intérêt en santé autochtone (GISA) voit le jour. Dans un premier temps, ils participent aux miniécoles de la santé du Dr Stanley Vollant, qui permettent aux enfants autochtones de se familiariser avec les professions de santé. Avec le temps, les activités se multiplient. 

Projet

Les activités du GISA visent à faciliter le dialogue entre les peuples. Aussi, en se rendant auprès des communautés autochtones, les membres du GISA favorisent la persévérance scolaire en démythifiant les professions de santé, fréquemment méconnues. Le Groupe transmet aussi, lors de ses visites, une foule d’informations sur les saines habitudes de vie, souvent dans un contexte ludique.

Apprentissage

Le rapprochement avec les Premières Nations contribue à former des étudiants plus aptes à combattre les préjugés relatifs aux enjeux de santé des populations autochtones. 

« Si nous voulons prodiguer de meilleurs soins aux Autochtones, nous devons mieux les connaître, cela semble une évidence. Le dialogue avec les communautés est essentiel », résume Catherine Nguyen, étudiante à la Faculté de médecine et membre du GISA.  

En chiffres

1

S’il est une personne qui insuffle un élan au GISA, c’est le Dr Stanley Vollant, premier chirurgien innu du Québec, ardent promoteur des échanges entre les élèves des Premières Nations et les étudiants en médecine de l'UdeM.

4

Quatre activités majeures ponctuent le travail du GISA : un colloque au printemps, auquel prennent part une majorité d’intervenants autochtones, et trois miniécoles de santé qui entraînent les étudiants sur la Côte-Nord, à Wemotaci en Mauricie et à Manawan dans Lanaudière.

35

Une vingtaine d’étudiants en médecine et une quinzaine d’étudiants inscrits à d’autres programmes de santé sont engagés dans les rencontres avec les Premières Nations.

Parties prenantes

Éric Drouin, professeur à la Faculté de médecine, accompagnateur des étudiants dans les miniécoles de santé

Partenaires

Portée

Les activités du GISA permettent à des centaines d’élèves autochtones de découvrir des professions de santé et allument ainsi l’étincelle qui en conduira un certain nombre à poursuivre des études supérieures.