Passer au contenu

Université de Montréal

Admission

Dream big, make your mark and shape the future.

udemnouvelles

23 March 2023

Scientists at Université de Montréal join forces with Quebec's maple syrup producers to develop a rapid test that analyzes the quality of maple sap.

22 March 2023

ESPUM professor Yan Kestens is one of the principal investigators of the CapaCITY/É research project, which recently received a $3M grant from the Canadian Institutes of Health Research.

21 March 2023

UdeM professor Simon Matoori publishes a guide to help pharmacists identify and assist victims.

17 March 2023

In his new book, historian Samir Saul dissects imperialism through the ages to describe its chameleon-like nature and economic underpinnings.

All news

Facts and figures

Follow us

Stage au Bénin 🇧🇯: s’entraider pour mieux soigner De retour de quatre semaines au Bénin, des stagiaires de la Faculté de @medecine_umontreal racontent leur expérience unique marquée par une profonde humanité et un fort esprit d’entraide. Ils ont travaillé en interdisciplinarité dans les hôpitaux et dispensaires béninois aux côtés du personnel soignant. Les expertises des résidents en médecine de famille et des étudiantes en nutrition se sont arrimées tout au long du stage: «Pour les cas d’enfants sous-alimentés, on prenait en charge les complications médicales et les nutritionnistes s’occupaient du volet réalimentation», souligne Marie-Ève Boisvert. «En cohabitant avec nos collègues résidents 24 heures sur 24, nous avons pu découvrir leur profession, connaître leur programme et observer leurs interactions avec les patients. Nous n’aurions jamais eu accès à tout ça à Montréal», croit Laurie Martin. Ce solide travail d’équipe a fait naître des amitiés et donné lieu à des moments de complicité. «À la fin, nous ne parlions plus que de bouffe entre nous», plaisante Marie-Ève Boisvert. Au Bénin, la prise en charge de la médecine et de la nutrition fonctionne d’une tout autre façon dans un tout autre environnement. Par exemple, les résidents ont été amenés à pratiquer la médecine avec des moyens limités auprès d’une clientèle extrêmement vulnérable, dont beaucoup d’enfants et de femmes enceintes souffrant de malnutrition. Les conseils des médecins béninois leur permettaient de poser de bons diagnostics, surtout dans les dispensaires de villages. À l’inverse, les soignants béninois faisaient appel aux stagiaires pour analyser certains cas. Le village isolé de Gbaffo, situé au centre du pays, à plus de cinq heures de Cotonou, a particulièrement marqué Marie-Ève Boisvert. «Les consultations se déroulaient dehors, en plein soleil. Nous étions confrontés à beaucoup d’impuissance et à un manque de ressources. Nous devions nous baser sur les signes cliniques pour établir nos diagnostics. La médecine en milieu rural nous amène à nous dépasser et apporte de l’espoir dans un contexte d’extrême pauvreté. Cet apprentissage est une plus-value en médecine familiale».