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Université de Montréal

Communications

Le doctorat (1) : une collation des grades en bleu

Le 3 juin dernier, j’ai remis 512 diplômes de doctorat. Je pense qu’il faut avoir rédigé ou tenté de rédiger une thèse pour mesurer pleinement tout ce que représente l’obtention de ce grade, le dernier et le plus haut du cursus universitaire.

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Dans : Diplômés, Carnet

Le 3 juin dernier, j’ai remis 512 diplômes de doctorat. Je pense qu’il faut avoir rédigé ou tenté de rédiger une thèse pour mesurer pleinement tout ce que représente l’obtention de ce grade, le dernier et le plus haut du cursus universitaire.

Je n’ai pas de mots assez forts pour dire toute l’admiration que j’éprouve pour ces nouveaux créateurs de savoir. Une admiration qui est, bien entendu, amplement partagée par leurs proches, mais que je voudrais voir partager aussi davantage par toute notre société.

Voilà pourquoi à l’UdeM cette année nous avons voulu donner à la collation des grades toute l’envergure que mérite cette cérémonie, en la teintant d’une couleur particulière, une couleur festive qui est aussi le marqueur identitaire de l’Université de Montréal : le bleu.

Du tapis installé dans la cour d’honneur aux rideaux qui habillaient le hall d’entrée, en passant par les panneaux de présentation et les luminaires de l’amphithéâtre Ernest-Cormier, le pavillon Roger-Gaudry s’était drapé de ses plus bleus atours. Tout était bleu. Et tout était magnifique.

Dans son petit livre Bleu : histoire d’une couleur, Michel Pastoureau souligne que cette couleur, longtemps dévaluée chez les Romains, est devenue la plus belle et la plus noble des couleurs vers la fin du Moyen Âge, au moment même où l’université était inventée. Le bleu s’est trouvé dès lors associé de plus en plus fréquemment à l’idée de joie, d’amour, de loyauté, de paix et de réconfort.

Ces valeurs, elles rayonnaient sous un soleil radieux lors de la cérémonie de ce premier vendredi de juin. Et j’ai bon espoir qu’elles accompagneront nos docteurs tout au long de leur carrière. Une carrière qui, pour les deux tiers d’entre eux, se déroulera en dehors de l’enceinte universitaire, dans les nombreux foyers d’innovation dont notre société a tant besoin.

Je vous en parle dans mon prochain billet.