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Université de Montréal

Communications

Quand les finances publiques vont, tout va dans les universités… ou presque

La semaine dernière, le gouvernement du Québec annonçait d’importantes compressions dans les budgets de fonctionnement des universités, et ce dès l’exercice en cours. On évoque le chiffre de 5,2 % de réduction des dépenses, sans compter le 5 % dont les universités sont privées en raison de l’annulation de la hausse des droits de scolarité. Bref, 10 % de moins pour soutenir l’enseignement supérieur.

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La semaine dernière, le gouvernement du Québec annonçait d’importantes compressions dans les budgets de fonctionnement des universités, et ce dès l’exercice en cours. On évoque le chiffre de 5,2 % de réduction des dépenses, sans compter le 5 % dont les universités sont privées en raison de l’annulation de la hausse des droits de scolarité. Bref, 10 % de moins pour soutenir l’enseignement supérieur.

On critique beaucoup la gestion des universités. L’un des premiers principes d’une gestion saine et responsable, c’est de diversifier ses actifs. Or, avec nos universités, notre société fait précisément l’inverse : elle favorise la concentration en faisant dépendre les sources de revenus à 90 % de l’État.

Lorsque les finances de l’État vont bien, ou plutôt qu’elles ne vont pas mal, les universités sont sous-financées. Maintenant que les finances publiques sont mal en point, qu’adviendra-t-il de l’enseignement supérieur au Québec? Même les associations ont commencé à exprimer leur inquiétude. J’ai subitement l’impression de me sentir moins seul.