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Université de Montréal

Communications

Regards sur l’éducation

À l’automne dernier, comme chaque année, l’OCDE a publié ses Regards sur l’éducation. Une mine d’informations sur l’éducation primaire, secondaire et tertiaire partout dans le monde, dont la lecture permet de se situer par rapport aux autres selon une foule d’indicateurs (financement, participation aux études, diplomation, etc.). La publication est d’ailleurs assortie d’une fiche-pays qui fournit les données essentielles et les principales observations sur le système d’éducation de chaque État membre de l’OCDE.

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À l’automne dernier, comme chaque année, l’OCDE a publié ses Regards sur l’éducation. Une mine d’informations sur l’éducation primaire, secondaire et tertiaire partout dans le monde, dont la lecture permet de se situer par rapport aux autres selon une foule d’indicateurs (financement, participation aux études, diplomation, etc.). La publication est d’ailleurs assortie d’une fiche-pays qui fournit les données essentielles et les principales observations sur le système d’éducation de chaque État membre de l’OCDE.

Qu’apprend-on? D’abord, que le Canada se classe en tête des pays de l’OCDE pour la proportion de diplômés du collégial (ou l’équivalent). Mais que nous glissons au 8e rang pour la proportion d’adultes titulaires d’un diplôme universitaire.

Si l’on considère le taux d’obtention des diplômes universitaires, c’est-à-dire que la probabilité qu’un étudiant obtienne son diplôme, le Canada descend même à la 15e place du classement parmi les 34 pays de l’OCDE. Et les auteurs de conclure : « Les taux de participation dans l’enseignement devront augmenter si le Canada souhaite rester compétitif face au vieillissement de sa population et à la mondialisation du marché du travail. »

Autre fait remarquable, surtout dans le contexte des débats qui ont sévi au Québec ces derniers mois : la part du financement de source privée a diminué dans les établissements d’enseignement supérieur au pays ces dernières années. Eh oui, vous avez bien lu. Et ce, même si les droits de scolarité ont augmenté de manière soutenue depuis 10 ans partout au Canada – à l’exception du Québec, bien entendu.

En fait, la part du financement privé dans l’enseignement supérieur canadien est passée de 39,0 % en 2000 à 37,1 % en 2008. Ce qui, en clair, signifie que, contrairement à ce que l’on a entendu souvent ces derniers temps, les hausses répétées des droits de scolarité dans les autres provinces ne se sont pas accompagnées d’un retrait de l’État, bien au contraire.

Si la part du privé a reculé, c’est que la part du public a augmenté davantage. Tout simplement.