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Université de Montréal

Communications

L’éducation : pas une priorité?

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Contrôle des dépenses publiques, baisse d’impôts, lutte contre la corruption, création d’emplois, aide médicale à mourir, lutte contre les inégalités : voilà les priorités que les Québécois fixent aux parlementaires pour cet automne, selon un sondage commandé par l’hebdomadaire L’actualité. L’éducation? Elle doit sans doute figurer dans « Aucune de ces réponses » puisque les répondants devaient sélectionner trois enjeux parmi la douzaine proposés. C’est peut-être le plus triste de l’affaire : même pour les sondeurs, l’éducation n’est plus au programme!

Heureusement, il y a les étudiants pour nous réconcilier avec le sens de notre mission éducative. Les étudiants qui entrent cette semaine par milliers sur les campus de nos universités et de nos cégeps. On a souvent déploré le retard historique du Québec au chapitre de la fréquentation et de la diplomation. Le mot important ici n’est pas retard, mais historique.

Car ce retard appartient bel et bien au passé. Dans les faits, les jeunes québécois sont aujourd’hui plus nombreux que jamais à fréquenter les établissements d’enseignement supérieur : le taux de participation aux études universitaires au Québec s’apparente ou même dépasse celui que l’on observe dans les autres provinces. Même chose pour le taux d’obtention du diplôme.

Nos jeunes sont peut-être plus sages et plus prévoyants que l’opinion publique. Ils n’ont pas besoin de sondage pour savoir que l’éducation est une priorité, peut-être la plus importante de toutes pour qui croit à l’avenir.

Bon retour de vacances!